poemas franceses na voz de Natalie Dessay

A pasada primavera, a soprano gala Natalie Dessay ofreceu unha Gala Lírica como liederista no Palacio da Ópera da Coruña. Pedíronme a tradución a castelán dos poemas franceses que ía interpretar -musicados por Duparc, Poulenc, Fauré e Debussy-.

Escoitádea un cachiño. A súa voz é fibra de carbono que leva dereita á estratosfera.

Máis traducións aquí.

E notas ao programa da Orquestra Sinfónica de Galicia acolá.

Índice desta escolma:

[A].- Henri Duparc: poemas de Henri Cazalis e Téophile Gautier
[B].- Francis Poulenc: poemas de Louise de Vilmorin
[C].- Gabriel Fauré: poemas de Paul Verlaine
[D].- Claude Debussy: poemas de Stéphane Mallarmé e Paul Bourget

[A]

Henri Duparc (1848 – 1933) 

Éxtasis

Texto de Henri Cazalis (1840 – 1909)

Sobre un pálido lirio mi corazón duerme
un sueño dulce como la muerte…
exquisita muerte perfumada
del hálito de mi amada…
Sobre tu pálido seno mi corazón duerme
un sueño dulce como la muerte…

 

Al país en guerra

Texto de Théophile Gautier (1811 – 1872)

I

Al país en guerra
se ha marchado mi amigo adorado;
¡le parece a mi corazón desolado
que sólo quedo yo sobre la tierra!
Al partir, en el beso del adiós
se me llevó el alma de la boca.
¿Qué lo retiene tanto, Dios mío?
He ahí el sol que se pone,
y yo, sola en mi torre,
aguardo aún su regreso.

II

Las palomas se arrullan sobre el tejado
con amor se arrullan;
y con un son encantador y triste
las aguas fluyen bajo los sauces
y me siento a punto de llorar;
mi pecho como un lirio en flor revienta
y ya no puedo esperar más.
He ahí la luna blanca que brilla
y yo, sola en mi torre,
aguardo aún su regreso.

III

Alguien sube la rampa a zancadas:
¿no será él, mi dulce amante?
No es él, sino tan solo
mi pequeño paje con un candil.
Vientos nocturnos, decidle
que él es mi razón y mi sueño,
mi dicha toda y mi congoja.
He ahí que llega la aurora,
y yo, sola en mi torre,
aguardo aún su regreso.

Tradución de Estíbaliz Espinosa

 

Henri Duparc (1848 – 1933)

Extase
Text by Henri Cazalis (1840 – 1909)

Sur un lys pâle mon cœur dort
D’un sommeil doux comme la mort…
Mort exquise, mort parfumée
Du souffle de la bien-aimée…
Sur ton sein pâle mon cœur dort
D’un sommeil doux comme la mort…

Au pays où se fait la guerre
Text by Théophile Gautier (1811 – 1872)

I

Au pays où se fait la guerre
Mon bel ami s’en est allé ;
Il semble à mon cœur désolé
Qu’il ne reste que moi sur terre !
En partant, au baiser d’adieu,
Il m’a pris mon âme à ma bouche.
Qui le tient si longtemps, mon Dieu ?
Voilà le soleil qui se couche,
Et moi, toute seule en ma tour,
J’attends encore son retour.

II

Les pigeons sur le toit roucoulent,
Roucoulent amoureusement ;
Avec un son triste et charmant
Les eaux sous les grands saules coulent.
Je me sens tout près de pleurer ;
Mon cœur comme un lis plein s’épanche,
Et je n’ose plus espérer.
Voici briller la lune blanche,
Et moi, toute seule en ma tour,
J’attends encore son retour.

III

Quelqu’un monte à grands pas la rampe :
Serait-ce lui, mon doux amant ?
Ce n’est pas lui, mais seulement
Mon petit page avec ma lampe.
Vents du soir, volez, dites-lui
Qu’il est ma pensée et mon rêve,
Toute ma joie et mon ennui.
Voici que l’aurore se lève,
Et moi, toute seule en ma tour,
J’attends encore son retour.

[B]

Francis Poulenc (1899 – 1963) 

Esponsales de risa
Textos de Louise de Vilmorin (1902 – 1969)

La dama de Andrés

Andrés no conoce a la dama
que hoy lleva de la mano.
¿Tendrá un corazón de día
y por la noche tendrá alma?

Al regreso de un baile campestre
¿se ha ido con vestido ligero
a buscar el anillo en un pajar
de los esponsales del azar?

¿Ha tenido miedo, en la noche,
acechada por sombas de ayer
en su jardín, mientras el invierno
avanzaba por la gran avenida?

Él la amó por su color,
por su buen humor de domingo.
¿Empalidecerá ella como las hojas blancas
de su álbum de mejores tiempos?

Sobre la hierba

No puedo decir nada más
ni hacer nada más por él
murió por su amada
murió por su bella muerte
fuera
bajo el árbol de la Ley
en pleno silencio
en pleno paisaje
sobre la hierba.
Murió inadvertido
gritando que se iba
llamando
llamándome
pero qué lejos estaba yo
su voz no me decía nada.
Él se ha muerto en el bosque, solo
bajo su árbol de la infancia
Y nada más puedo decir
ni hacer nada más por él.

Vuela [1]

Al ir a ponerse el sol
se refleja en el barniz de mi mesa:
es el queso redondo de la fábula
justo bajo mis rojas tijeras.

Pero dónde está el cuervo? – Vuela

Y cosería ahora pero un imán
atrae hacia sí mis agujas.
En la plaza, jugadores de petanca
pasan el rato de una a otra.

Pero, ¿dónde está mi amante? – Roba

Es un ladrón a quien por amante tengo
el cuervo roba y mi amante roba
el ladrón de corazón falta a su palabra
y el ladrón de queso se ausenta.

Pero, ¿dónde está la felicidad? – Vuela

Lloro bajo el sauce llorón
mezclo mis lágrimas con su hojas
lloro porque quiero que me quieran
y a mi ladrón no le gusto nada.

Pero, ¿dónde está el amor? – Roba

Encontradle rima a mi sinrazón
y por los caminos del paisaje
devolvedme a mi amor ladrón
que hurta corazones y me vuelve loca.

Quiero que mi ladrón me robe a mí.

Mi cadáver es suave como un guante

Mi cadáver es suave como un guante
suave como un guante de piel helada
y mis pupilas ciegas
vuelven mis ojos piedras blancas.

Dos piedras blancas en mi rostro,
las dos mudas en el silencio
ensombrecidas aún por un secreto
cargadas con el peso de cuanto han visto.

Mis dedos tantas veces dispersos
se juntan como los de una santa
apoyados en lo hondo de mis lamentos
en el nudo de mi corazón parado.

Y mis pies son las montañas,
los dos últimos montes que vi
en el momento en que perdí
la carrera que los años ganan.

Mi recuerdo es fiel a lo que fue,
niños, lleváoslo deprisa
venga, venga, mi vida ya se fue
mi cadáver es suave como un guante.

Violín

Pareja de amantes de acentos remotos,
el violín y su violinista me cautivan.
¡Ay, adoro esos tensos gemidos
sobre la cuerda del malestar!

Al acorde de sogas de ahorcados
a la hora en que la ley se silencia
el corazón en forma de fresa
se ofrece al amor como exótico fruto.

Flores

Flores prometidas, flores en tus brazos
Flores salidas del paréntesis de un paso
¿Quién te traía esas flores de invierno
salpicadas de arena de mar?

Arena de tus besos, de amores marchitos, flores.
Los ojos bonitos son de ceniza y en la chimenea
un corazón ornamentado de quejas
arde con imágenes santas.

Flores prometidas, flores en tus brazos.
Flores salidas del paréntesis de un paso.

Tradución de Estíbaliz Espinosa

Francis Poulenc (1899 – 1963)

Fiançailles pour rire
Texts by Louise de Vilmorin (1902 – 1969)

La Dame d’André

André ne connait pas la dame
Qu’il prend aujourd’hui par la main.
A-t-elle un cœur à lendemains,
Et pour le soir a-t-elle une âme?

Au retour d’un bal campagnard
S’en allait-elle en robe vague
Chercher dans les meules la bague
Des fiançailles du hasard?

A-t-elle eu peur, la nuit venue,
Guettée par les ombres d’hier,
Dans son jardin, lorsque l’hiver
Entrait par la grande avenue?

Il l’a aimée pour sa couleur,
Pour sa bonne humeur de Dimanche.
Pâlira-t-elle aux feuilles blanches
De son album des temps meilleurs?

Dans l’herbe

Je ne peux plus rien dire
Ni rien faire pour lui.
Il est mort de sa belle
Il est mort de sa mort belle
Dehors
Sous l’arbre de la Loi
En plein silence
En plein paysage
Dans l’herbe.
Il est mort inaperçu
En criant son passage
En appelant
En m’appelant.
Mais comme j’étais loin de lui
Et que sa voix ne portait plus
Il est mort seul dans les bois
Sous son arbre d’enfance.
Et je ne peux plus rien dire
Ni rien faire pour lui.

Il vole

En allant se coucher le soleil
Se reflète au vernis de ma table:
C’est le fromage rond de la fable
Au bec de mes ciseaux de vermeil.

Mais ou est le corbeau ? Il vole.

Je voudrais coudre mais un aimant
Attire à lui toutes mes aiguilles.
Sur la place les joueurs de quilles
De belle en belle passent le temps.

Mais où est mon amant ? Il vole.

C’est un voleur que j’ai pour amant,
Le corbeau vole et mon amant vole,
Voleur de cœur manque sa parole
Et le voleur de fromage est absent.

Mais où est le bonheur ? Il vole.

Je pleure sous le saule pleureur
Je mêle mes larmes à ses feuilles
Je pleure car je veux qu’on me veuille
Et je ne plais pas à mon voleur.

Mais où donc est l’amour ? Il vole.

Trouvez la rime à ma déraison
Et par les routes du paysage
Ramenez-moi mon amant volage
Qui prend les cœurs et perd ma raison.

Je veux que mon voleur me vole.

Mon cadavre est doux comme un gant

Mon cadavre est doux comme un gant
Doux comme un gant de peau glacée
Et mes prunelles effacées
Font de mes yeux des cailloux blancs.

Deux cailloux blancs dans mon visage,
Dans le silence deux muets
Ombrés encore d’un secret
Et lourds du poids mort des images.

Mes doigts tant de fois égarés
Sont joints en attitude saint
Appuyées au creux de mes plaintes
Au nœud de mon cœur arrêté.

Et mes deux pieds sont les montagnes,
Les deux derniers monts que j’ai vus
A la minute où j’ai perdu
La course que les années gagnent.

Mon souvenir est ressemblant,
Enfants emportez-le bien vite,
Allez, allez ma vie est dite.
Mon cadavre est doux comme un gant.

Violon

Couple amoureux aux accents méconnus
Le violon et son joueur me plaisent.
Ah! j’aime ces gémissements tendus
Sur la corde des malaises.
Aux accords sur les cordes des pendus
A l’heure où les Lois se taise
Le cœur, en forme de fraise,
S’offre à l’amour comme un fruit inconnu.

Fleurs

Fleurs promises, fleurs tenues dans tes bras,
Fleurs sorties des parenthèses d’un pas,
Qui t’apportait ces fleurs l’hiver
Saupoudrées du sable des mers?
Sable de tes baisers, fleurs des amours fanées
Les beaux yeux sont de cendre et dans la
cheminée
Un cœur enrubanné de plaintes
Brûle avec ses images saintes.

 

[C]

Gabriel Fauré (1845 – 1924) 

Claro de luna, op.46 n°2

Texto de Paul Verlaine (1844 – 1896)

Un paisaje de delicia es tu alma
encantada por máscaras y «bergamáscaras»[2]
que tocan el laúd y bailan casi como
tristes bajo sus ropas de fantasía.

Todo canta en modo menor
el amor triunfante y la vida oportuna
parecen no creer en su dicha
y sus canciones se mezclan con el claro de luna.

Sereno claro de luna, triste y bello,
que hace soñar a los pájaros en los árboles
y sollozar de éxtasis a los surtidores
altos surtidores esbeltos entre mármoles.

Cárcel, op.83 n°1

Texto de Paul Verlaine (1844 – 1896)

El cielo, sobre el tejado,
tan azul, tan sereno
Un árbol, sobre el tejado,
su copa al viento…

La campana, sobre el cielo,
tañe tan ligera.
Un pájaro, sobre el árbol,
canta sus penas.

Dios mío, la vida está ahí mismo
sencilla y sin duelo.
Este apacible rumor
viene del pueblo.

¿Qué ha pasado, que ahora
no dejas de llorar?
¿Di, que has hecho, tú,
de tu juventud?

 

Mandolina, op.58 n°1

Texto de Paul Verlaine (1844 – 1896)

Tanto los que dan serenatas
como las que las oyen, hermosas,
parlotean y tontean
bajo el rumor de las hojas.

Ahí están Tirsis y Aminta
y ellos son Clitandro, el de siempre,
y Damis, que a tanta cruel
versos tan tiernos enciende.

Sus breves levitas de seda
sus largos vestidos de cola
su elegancia, su alegría
sus blandas y azules sombras,

giran y giran en éxtasis
bajo una luna gris y rosa
y la mandolina de cháchara
entre brisa que se deshoja.

Tradución de Estíbaliz Espinosa

Gabriel Fauré (1845 – 1924)

Clair de lune, op.46 n°2
Text by Paul Verlaine (1844 – 1896)

Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques,
Jouant du luth et dansant, et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune.
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur,
Et leur chanson se mêle au clair de lune.

Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver, les oiseaux dans les arbres,
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.

Prison, op.83 n°1
Text by Paul Verlaine (1844 – 1896)

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Mandoline, op.58 n°1
Text by Paul Verlaine (1844 – 1896)

Les donneurs de sérénades
Et les belles écouteuses
Échangent des propos fades
Sous les ramures chanteuses.

C’est Tircis et c’est Aminte,
Et c’est l’éternel Clitandre,
Et c’est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.

Leurs courtes vestes de soie,
Leurs longues robes à queues,
Leur élégance, leur joie
Et leurs molles ombres bleues,

Tourbillonnent dans l’extase
D’une lune rose et grise,
Et la mandoline jase
Parmi les frissons de brise.

[D]

Claude Debussy (1862 – 1918)

Aparición

Texto de Stéphane Mallarmé (1842 – 1898)

Se puso triste la luna. Serafines a lágrima viva, soñadores
con su arco entre los dedos, en la paz de las flores
vaporosas, tocaban en lánguidas violas
sollozos deslizando por el azul de las corolas.

Era el bendito día de tu primer beso.

Mi fantasía adora atormentarme
y se emborrachó sabiamente del perfume de la pena.
Que hasta sin arrepentirse y sin dolor dejó
de acoger los sueños del corazón que la acogió.

Yo vagaba por ahí, los ojos fijos en la acera de siempre,
cuando con el sol en los cabellos, en plena calle
y a plena tarde, te me has aparecido al sonreír
y he creído ver aquella hada en una aureola de luz
que, a mis dulces sueños de niño, antaño solía venir
para nevar de sus manos entreabiertas
ramilletes blancos de aromáticas estrellas.

 

El Romance de Ariel

Texto de Paul Bourget (1852 – 1935)

Por las montañas al bies
dime, acudirás a la llamada
de tu dulcísimo Ariel
que aseda el musgo bajo tus pies?

¡Adorada Miranda, que haya
tanta brisa quiero
que este aliento tibio rice
las puntas de oro de tu cabello!

Las campanitas de la digital
tintinearán a tu paso;
las rosas silvestres se desharán
en pétalos blancos sobre tu frente.

Bajo el follaje del abedul
tu cabeza de bucles será más rubia
Y allá en lo hondo del valle
verás el agua volverse azul.

El agua del lago luminosa o umbría
espejo cambiante del cielo de estío,
que de tanto gozo sonríe
y se apena entre sombras del día;

Ay, es símbolo del corazón amante
que en la pena o la sonrisa
del que tanto ama se refleja
en la tristeza o en la dicha…

Por las montañas al bies,
dime, acudirás a la llamada
de tu dulcísimo Ariel
que aseda el musgo bajo tus pies?

Tradución de Estíbaliz Espinosa

 

Claude Debussy (1862 – 1918)

Apparition
Text by Stéphane Mallarmé (1842 – 1898)

La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
— C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S’enivrait savamment du parfum de tristesse

Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli.
J’errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.

La Romance d’Ariel
Text by Paul Bourget (1852 – 1935)

Au long de ces montagnes douces,
Dis ! viendras-tu pas à l’appel
De ton délicat Ariel
Qui velouté à tes pieds les mousses ?

Suave Miranda, je veux
Qu’il fasse juste assez de brise
Pour que ce souffle tiède frise
Les pointes d’or de tes cheveux !

Les clochettes des digitales
Sur ton passage tinteront ;
Les églantines sur ton front
Effeuilleront leurs blancs pétales.

Sous le feuillage du bouleau
Blondira ta tête bouclée ;
Et dans le creux de la vallée
Tu regarderas bleuir l’eau.

L’eau du lac lumineux ou sombre,
Miroir changeant du ciel d’été,
Qui sourit avec sa gaité
Et qui s’attriste avec son ombre ;

Symbole, hélas! du cœur aimant,
Où le chagrin, où le sourire
De l’être trop aimé, se mire
Gaiment ou douloureusement…

Au long de ces montagnes douces,
Dis ! viendras-tu pas à l’appel
De ton délicat Ariel
Qui velouté à tes pieds les mousses ?

Traducción del francés de Estíbaliz Espinosa

[1] Todo este poema se basa en el juego de palabras por anfibología del verbo voler: tanto «volar» como «robar» en francés (N. de la T.)

[2] Bergamasques es un juego de palabras con masques (máscaras) y bergamask (una danza rústica de origen italiano asociada a los bufones y payasos).

 

l.jpg

 

 

 

 

túnel::mazá::irmán::estrela

Un microrrelato que ao final tivo unha vida inesperada.

 

túnel:: mazá::irmán:: estrela

Xa moi enfermo do corazón e a cabeza, o meu irmán chegou unha tarde a casa con dous billetes de tren.

«Contoume Medal que un dos túneles na liña Ferrol-Ortigueira é un buraco de verme.»

Deixei a froita que estaba a piques de morder a medio camiño da boca.

«Un buraco de que??»

«Se unha vez nel, partimos unha mazá en sentido transversal, sabes? deixando á luz a estrela central do pebideiro, saímos noutro puntointre do espazotempo. Teremos que probalo, ou?»

Marchamos a Ferrol no meu coche, buscamos un hostal no que pasar a noite. Había un xunta unha froitería. Mercamos tres quilos de mazás, pensando nalgún posible regreso. Ao amencer montamos no FEVE das 7:00 am. Levabamos enriba, ademais de moita mazá, libros, cadernos de debuxo e cálculo, arduínos, chapeus, metáforas, navallas, retranca, un chisqueiro. Bo calzado. O meu irmán trouxo o seu piolet, por se nesoutra dimensión se acumulara o xeo.

Ao entrar no túnel partimos unha das mazás -polo ecuador da mazá, non de polo a polo-, vimos a estrela de cinco puntas, sorrimos, agarrámonos as mans, pechamos os ollos.

Saímos polo outro lado, neste texto. E si: o xeo… habelo haino. O xeo delirante do tempo literario, o da páxina en branco.

Ese xeo mantennos xuntos, criopreservados. Vivos para sempre.

 

Estíbaliz Espinosa, agosto 2015

02_sens-de-la-vie_activité
Jacques Després, Le sens de la vie

2 poemas e moitos ríos- Raymond Carver

Alguén buscoume estes días asociada a Raymond Carver. WordPress chívao todo.

É verdade que traducira un poema seu hai tempo «Onde a agua se une a outras augas». Grazas a esa visita aproveitei para corrixir este arquivo: dirixía aos poemas de Mark Strand en vez de a Carver. Grazas a esa procura nesta web. Unha procura supoño que infrutuosa. Sinto. Agora xa está aberto o camiño. O camiño cara ao río e Carver. Carver segue alí, imaxino, sentado onde sempre. Coas súas cousas, as súas canas. Sentadiño.

E iso fíxome lembrar que había moito tiña a intención de traducir outro poema seu, outro poema con outro río, ou un río en concreto. «O cabalete». É un poema que me toca tanto, que se me fai un nó mariñeiro nas cordas vogais sempre que o leo.«Unha vez, e outra vez, e outra».

Xuntarei os dous poemas nun arquivo e pendurareinos tamén aquí. Para os amigos de Carver e dos ríos, para esa anónima que buscou a Raymond Carver tendo algo comigo. Porque me fixo sorrir.

2 poemas no río

Raymond Carver

Onde a auga se une a outras augas

Trad. E. E. Río

Adoro os regueiros e a música que fan.
E as correntes, entre devesas e claros, antes
de escolleren devir regueiros.
Adóroos sobre todo
polo seu sixilo. E case esquezo
das fontes!
Hai algo máis fermoso ca un manancial?
Pero as grandes correntes moito me prestan tamén.
E os lugares nos que as correntes flúen aos ríos.
As bocas abertas dos ríos cando se xuntan co mar.
Os lugares nos que a auga se une a outras augas. Eses lugares
fican na miña mente como sagrados!
Pero esas desembocaduras!
Ámoas como outros aman os cabalos
ou as mulleres atractivas. Algo me ten
esa auga veloz e fría.
Só con mirala aceléraseme o pulso
estreméceseme a pel. Sería quen de me sentar
durante horas ollando estes ríos.
Ningún é igual a outro.
Teño 45 anos.
Alguén me crería se dixese
que tiven 35 unha vez?
O meu corazón baleiro e seco aos 35!
Houberon pasar outros cinco
antes de que volvese fluír de novo.
Vou botar aquí esta tarde o tempo que me pete
antes de deixar o meu posto ás beiras do río.
Moito me prestan, ríos adorables.
Adóroos cara atrás, cara a súa fonte.
Adoro todo canto me desborda.

23.jpg
Polaroid de Andrei Tarkovsky

O cabalete

Perdín o tempo esta mañá, e estou moi avergoñado.
Fun para a cama onte á noite pensando en papá.
Naquel regato ao que iamos pescar –Butte Creek-
preto do Lago Almanor. A auga anainoume ata durmirme.
No meu soño, estaba por todas partes e non podía erguerme
nin mover. Mais cando espertei cedo esta mañá
fun dereito ao teléfono. Aínda que
o río fluía val abaixo,
polos prados, correndo entre os trevos.
Os piñeiros a ambos lados da veiga. E eu estaba alí.
Un neno sentado nun cabalete de madeira, mirando abaixo.
Vendo ao meu pai beber acuncando as mans.
Daquela dixo: Esta auga é ben boa.
Gustaríame darlle unha auga así á miña nai.
O meu pai aínda a quería, mesmo que xa morrera
e pasara tanto tempo lonxe dela.

Tivo que agardar uns anos máis
para ir onda ela. Pero el amaba
esta terra na que se encontrou a si mesmo. O Oeste.
Durante trinta anos a terra levouno no corazón
e logo deixouno ir. Deitouse unha noite
nunha vila ao norte de California
e xa non espertou. Que hai máis sinxelo ca iso?

Gustaríame que a miña propia vida, e a morte, fosen así de simples.
Así cando espertase nunha fermosa mañá coma esta,
logo de ter pasado a noite onde a quixese pasar,
nalgún lugar importante, dirixiríame con toda naturalidade
e sen pensalo moito cara a miña mesa.

Digamos que o fixen, tal e como o describín.
Da cama á mesa e volta á infancia.
Dende alí non queda lonxe o cabalete.
E dende o cabalete podo mirar abaixo
e ver ao meu pai cando o necesite.
Meu pai bebendo auga fresquiña. Meu querido pai.
O río, as pradarías, os piñeiros e o cabalete.
Ese mesmo. No que sentei unha vez.

Oxalá puidese facer iso
sen ter que me desculpar ante min mesmo por tal cousa.
E sentir mal comigo mesmo
por enlearme en parvadas.
Sei que é hora de cambiar de vida.
Esta vida – a das complicacións
e chamadas de teléfono- é indigna
e unha perda de tempo.
Quero mergullar as mans na auga clara. Como el
facía. Unha vez, e outra vez, e outra.

2 poemas de Tiago Alves Costa

Hai un ano por estas datas atopábame no festival das Raias Poéticas, en Vila Nova de Famalicão, compartindo escenario con Aurelino Costa, Tiago Alves ou Samuel Pimenta, entre moitos outros e outras, baixo a coordinación do Luís Serguilha.

Tiago, un poeta nado na propia Vila Nova e residente na actualidade na Coruña, onde o coñecín, leu estes dous textos de longo alento e un desacougante ton entre melancólico e humorístico, listo para reflexionar até o fondo das emocións humanas.

Meses despois daquel encontro nun soleado norte de Portugal os dous voltamos sobre estes poemas, para traducilos, si, pero xa cun significado distinto. Os dous perdéramos persoas queridas entrementres. Iso cambia o xeito de ler e, por tanto, o xeito de sentir.

Traducín ambos os dous poemas a castelán, malia que para unha lectorx galegx abonde coa lingua común e orixinal…

Silbar con los dedos

Lo que nos hacía falta
era una salva de palmas al final de cada sueño…
y silbar con los dedos
silbar con los dedos como hacían antiguamente los locos
desde la ventanilla de los vagones.
Pero ahora los vagones sólo abren las ventanillas a la mitad
con miedo de que entre todo el paisaje
tren adentro
y accione de repente la palanca de emergencia…
y los locos…los locos prefieren quedarse en tierra
imaginando objetivamente otros locos aún más locos
meando a los lados de los vagones
y riéndose de la dimensión de la tierra

y gritando:

Cucurrucucú, pajaritos al nido!

Pobres locos…

Lo que necesitábamos era irnos a vivir a un viernes
conseguir por allí un empleo, un amor y una enfermedad crónica
y dejar la plenitud crecer,
dejar la plenitud crecer como las palabras revolucionarias
crecen a las puertas de los supermercados
como las plazas crecen de gente
como la humanidad va creciendo entre los pájaros
y la felicidad va creciendo en los bancos de jardín y en los viejos…
en los viejos
En los anuncios de periódico dicen que se precisa Experiencia…
¿y cuando la muerte llame a la puerta de la vida?
Cuando la muerte llame a la puerta de la vida
y seamos los únicos en casa para atender
y la muerte toque…
toque varias veces
¡no abro la puerta a desconocidos!
Y la muerte diga:
vengo sólo para reparar el techo de la sala
y llevarme toda la inocencia…
sin cobrar nada.

Los viejos saben…
Los viejos saben que necesitábamos una medalla al pecho por estar aún vivos
y un buen sitio para llorar
Sí que necesitábamos un buen sitio para llorar
un sitio con mucha gente
amplio, colorido y humano
como un centro comercial un sábado a la noche
para llorar todos juntos… ¡todos juntos!
Y que con más cabeza…los viejos saben que con más cabeza
instalábamos una caja negra en nuestro interior
para más tarde saber que por aquí
siempre tuvimos un buen ritmo cardíaco
que no le debemos nada a nadie,
que fuimos puntuales y frágiles
jóvenes y viejos, egoístas y obedientes
instintivos y previsibles…capaces de aniquilar nuestro otro Yo de vergüenza
cállate, hombre, y duerme…
y que nos adormecemos
que nos adormecemos en un sueño demasiado fácil

demasiado fácil

Digámoslo de una vez por todas:
lo que nosotros necesitábamos
era llenar la maleta de la infancia con el cordón umbilical
las zapatillas
el secador de pelo
y el billete de lotería
mirar de noche una última vez por el espejo
e inmigrar…
sí, inmigrar lo más lejos posible hacia adentro de nosotros
desamparados e inexpertos
en busca de un nuevo mundo
un indescifrable idioma del tiempo
una vieja estrella que no existió nunca

y una Madre
una Madre que nos hiciese la cama vacía
de memoria

Sí, era eso lo que necesitábamos
emigrar
emigar lo más lejos posible
hacia adentro de nosotros

Así cuando ya lo supiésemos todo y tuviésemos la certeza de dónde estábamos realmente, vacíos y perdidos…
buscaríamos el último paraje en el mapa de nuestro interior,
buscaríamos el final de tarde más imperfecto
y al llegar al horizonte incierto de las cosas
absolutos e incompletos, que acabase nuestro día

un coche de tres puertas
un perro llamado Bernardo
la factura de la luz
y un enemigo…

[un enemigo
un fiel enemigo para ver pasar los coches…
y matarnos…
matarnos de envidia y amistad
las largas tardes de domingo

Sí, era eso lo que necesitábamos…
una salva de palmas al final de cada sueño

Assobiar com os dedos

Do que nós precisávamos
era de uma salva de palmas no final de cada sonho…
e de assobiar com os dedos,
de assobiar com os dedos como faziam antigamente os tolos
da janela dos comboios.
Mas agora os comboios só abrem as janelas pela metade
com medo que entre toda a paisagem
pela a carruagem a adentro
e accione subitamente o mecanismo de emergência…
e os tolos…os tolos preferem ficar em terra
a imaginar objectivamente outros tolos ainda mais tolos
a mijarem nos flancos dos comboios
e a rirem-se da dimensão da terra…

e a gritarem:

Reu catra péu passarinhos ao ninho!

Pobre tolos…

Do que nós precisávamos era de ir morar para uma Sexta-feira
arranjar por lá um emprego, um amor e uma doença crónica…
e deixar a plenitude crescer,
deixar a plenitude crescer como as palavras revolucionárias
crescem nas portas dos supermercados
como as praças crescem de gente
como a humanidade vai crescendo entre os pássaros
e a felicidade vai crescendo nos bancos de jardim e nos velhos…
[nos velhos
Nos anúncios dos jornais dizem que é preciso Experiência…
e quando a morte vier bater à porta da vida?
Quando a morte vier bater à porta da vida
e formos os únicosem casa para atender
e a morte toque…
toque várias vezes
não abro a porta a desconhecidos!
E a morte disser:
venho só para reparar o tecto da sala
e levar toda a inocência…
sem cobrar nada.

Os velhos sabem…
Os velhos sabem que precisávamos de uma medalha ao peito por ainda estarmos vivos
e um bom sitio para chorar
Sim que precisávamos de um bom sítio para chorar
um sitio com muita gente,
amplo, colorido e humano
como um centro comercial a um sábado à noite
para chorarmos todos juntos….todos juntos!
E que com mais cabeça…os velhos sabem que com mais cabeça
instalávamos uma caixa negra no nosso interior
para mais tarde saberem que por cá
sempre tivemos um bom ritmo cardíaco
que não devemos nada ninguém,
que fomos pontuais e frágeis
velhos e novos, egoístas e obedientes
instintivos e previsíveis…capazes de aniquilar o nosso outro Eu de vergonha
cala-te homem, e dorme…
e que adormecemos
que adormecemos num sono demasiado fácil

demasiado fácil

Digamos de uma vez por todas:
do que nós precisávamos
era de encher a mala de criança com o cordão umbilical
as sapatilhas
o secador de cabelo
eo bilhete da loteria
olhar a noite uma última vez pelo espelho
[e imigrar….
sim… imigrar o mais longe possível para dentro de nós
desamparados e inexperientes
em busca de um novo mundo
um indecifrável idioma do tempo
uma velha estrela que nunca existiu

e uma Mãe,
uma Mãe que nos fizesse a cama vazia
de memória

Sim, era disso que precisávamos
de emigrar
de emigrar o mais longe possível
para dentro de nós

Assim quando já soubéssemos tudo e tivéssemos a certeza onde realmente estávamos,
[vazios e perdidos…
procurávamos a última paragem no mapa do nosso interior,
buscávamos o final de tarde mais imperfeito
e ao chegar ao horizonte incerto das coisas
absolutos e incompletos, finalizarmos o nosso dia

um carro de três portas
um cão chamado Bernardo
a factura da luz,
e um inimigo…
[um inimigo
um fiel inimigo para vermos passar os carros …
e matarmo-nos…
matarmo-nos de inveja e amizade
nas longas tardes de Domingo

Sim, era disso que precisávamos…
de uma salva de palmas no final de cada sonho

miranda-6

De que servem os barcos parados no cais?
Há barcos parados no cais
parados
levam dias parados
amarrados ao silêncio

quietos
mudos

de que servem os barcos parados no cais
para afagar o vento ou para enfeitarem?
sim, para enfeitarem o mar
[tão feio o mar…
ou navegarem a terra dos sonhos
parados
amarrados ao silêncio

no cais

Dizem que há tempestade nos homens, dizem
[e a terra tão serena…
ou talvez haja tempestade no mar, talvez
ou simplesmente lhes apeteça
sim, estar parados
amarrados
quietos
os barcos
sim, lhes apeteça
ou não lhes deixem…
não lhes deixem?
e os timoneiros
que é feito dos timoneiros da tempestade?
já não há timoneiros
dizem os velhos,
morreram
de fome
em terra

morreram
os timoneiros
dizem os velhos,
morreram de fome

em terra

de que servem os barcos

parados no cais?
de que servem?
barcos parados
amarrados ao silêncio

quietos
mudos

melhor soltá-los
e deixá-los à deriva

[no cais

¿De qué sirven los barcos varados en puerto?

Hai barcos varados en puerto
varados
llevan días varados
amarrados al silencio

quietos
mudos

¿de qué sirven los barcos varados en puerto
para halagar al viento o de adorno?
sí, para adornar el mar
[tan feo el mar…
o navegar a la tierra de los sueños
varados
amarrados al silencio

en el puerto

Dicen que hay tempestad en los hombres, dicen
[y la tierra tan serena…
o tal vez haya tempestad en el mar, tal vez
o simplemente les apetezca
sí, estar varados
amarrados
quietos
los barcos
sí, les apetezca
o no les dejen…
¿no les dejen?
y los timoneles
¿qué se ha hecho de los timoneles de la tempestad?
ya no hay timoneles
dicen los viejos,
se murieron
de hambre

en tierra

se murieron
los timoneles
dicen los viejos,
se murieron de hambre

en tierra

¿de qué sirven los barcos
varados en puerto?
¿de qué sirven?

barcos varados
amarrados la silencio

quietos
mudos

mejor soltarlos
y dejarlos a la deriva

en el puerto

Tiago Alves Costa

Tradución [portugués a castelán]: Estíbaliz Espinosa

«Cosmos, de Carl Sagan, non encaixa na nosa liña editorial»

Tal foi a resposta que me deron dende un dos grandes grupos editoriais en Galiza cando hai uns anos propuxen publicar en galego ese título do astrónomo e humanista Carl Sagan, de onde saíu a decisiva serie de televisión dos anos 80 do século XX.

Daquela argumentara a proposta así: se queremos dispor dun corpus de clásicos vertidos á nosa lingua [dende Homero a Joyce, dende Dante a Rimbaud, dende Woolf a Arendt], coido que a noción de clásico debe abranguer tanto a ficción como a non-ficción. Nese eido, o da non-ficción, téñense levado a cabo obras decisivas para as Humanidades, dende filosóficas até históricas, científicas ou sociopolíticas.

Como é posible que un grupo editorial solvente rexeite o caramelo de Carl Sagan  – eu por entón comezara a traducilo nesta web e na páxina sagas e ofrecera iso como mostra de traballo- aducindo que non encaixa na súa liña editorial? Sobreentendo que non é porque o propoña eu, en vez de persoas con outro perfil ou máis achegadas a esa editorial. Sobreentendo que calquera outra persoa -un tradutor ou tradutora recoñecidos, de carreira- sería rexeitada igual. Sobreentendo que se trata máis ben dun descoñecemento da magnitude e transcendencia desa obra, que co tempo non fixo máis que medrar. Se ben é certo o seguinte: ao tratarse dunha obra de divulgación científica, moitos datos xa quedaron algo obsoletos. Con todo, o espírito que a impregna e a súa calidade literaria fanna merecedora dun posto nas nosas letras. Entre os clásicos. Porque o é.

Carl Sagan -calquera dos seus libros, dende «Punto azul pálido» até «O mundo e os seus demos»- é un clásico da astronomía e as humanidades. Dos aforismos [«somos o medio para que os Cosmos se coñeza a si mesmo», entre outros mil] e do compromiso explícito na epoca de Guerra Fría que lle tocou vivir. Un clásico da especie sapiens. Pode estar escrito en galego e pode ter lectores en galego. Se non encaixa na liña de ningunha editorial galega coido que Houston, temos un problema coa liña da edición galega, en xeral.

Non sei que facer con esa tradución. Por suposto, é un traballazo que leva horas. Suxeríronme dende un crowdfunding para obter fondos e publicala pola miña conta até ir publicándoa eu online, capituliño a capituliño. Ou recorrer a Amazon. E os dereitos de autor? Ou deixalo todo e non esforzarme en algo que non ten saída [este o consello típico da nai].

Calquera das opcións dáme algo de raiba. Como toda inxustiza. E inxustizas con respecto a contidos e formatos coido que estamos vendo moitas.

Algo se fará. Eu ou calquera outro ou outra. Só se trata de recoller forzas para seguir adiante con esa curiosa actividade que é ofrecer contidos en soporte dixital e ver como, unha e outra vez, seguen sendo lidos, visitados e descargados pero, a efectos prácticos, trátanse como invisibles.

Adiante. Eureka.

[Actualizo con este fantástico artigo que veño de ler, sobre Sagan e a serie «Cosmos». A não perder]

tumblr_mx1c8rMMut1qz6f9yo2_r1_1280

Tocats de Lletra- poemas de Laia Noguera e Miren Agur Meabe

Acabo de regresar do festival literario Tocats de Lletra en Manresa, organizado por Yolanda Esteve na súa 9ª edición -coa colaboración de Iván Padilla-, este ano baixo o título Camaleònics.

Formaba parte dun -chamareino así-  «comando de lectura», País Petit, conformado por 3 mulleres e 1 home: unha poeta vasca [Miren Agur Meabe], unha catalana [Laia Noguera], un músico catalán [Santi Careta] e mais eu.

A nosa cita era o venres 2 de outubro no refuxio antiaéreo de la Renaixença, Manresa. Un lugar escavado en rocha, unha catacumba de protección durante os bombardeos do franquismo, en 1938 e 1939, agora cheo de estalactitas brancas, humidade, calor. E, cando toca, verbas.

Varias ducias de persoas achegáronse ata alí e, así como non sempre se pode dicir isto, neste recital si houbo maxia. O acompañamento de Santi, os poemas e as lectoras -fabulosas Laia e Miren-, o lugar en penumbra, a unión polo fío da palabra -fíos como estalactitas- ou do silencio. Acabamos cantando a trío coa guitarra o Txoria txori. E creo honestamente, e son das escépticas, que á xente alí prestoulle moito.

De seguido, traduzo e penduro dous poemas lidos polas miñas compañeiras de comando. Un de Miren Agur Meabe que xa publicara neste blog hai anos, e outro de la Laia Noguera.

Jo no camino

 
Jo no camino.
És la terra que em camina.
Em caminen les alzines.
Els líquens i les pedres em caminen.
Em caminen els ocells.

Em camina tot el cel sobre l’esquena,
sobre el cap.
Em camina sota els peus,
sota el cor i la mirada.
I jo no sóc.

Jo no sóc res.
Sóc la fulla,
l’ombra petita de la fulla,
la mica d’airet que fimbreja
dintre l’ombra petita de la fulla.

Jo no camino.
No camino ni parlo,
perquè és ella la que parla:
la terra que em camina per damunt
de tot el que em penso que sóc.

Eu non camiño

Eu non camiño.
Éche a terra a que me camiña.
Camíñanme as aciñeiras.
Os liques e as pedras camíñanme.
Camíñanme os paxaros.

Camíñame o ceo todo sobre o lombo,
sobre a testa.
Camíñame baixo os pés,
baixo o corazón e a ollada.
E eu non son.

Eu non son nada.
Son a folla,
a sombra pequena da folla,
a airexa que se estremece
dentro da sombra pequena da folla.

Eu non camiño.
Non camiño nin falo,
porque é ela a que fala:
a terra que me camiña por riba
de todo canto penso que son.

Laia Noguera

Tradución de Estíbaliz…Espinosa

zev-4-6836
by Fiddle Oak

tumblr_nsmh43lbet1qz6f9yo2_1280

Isiltasunaren geografia

Honako hauek ditut isiltasunaren mugarri:
hozkailua, harraska eta labea, iparrean;
arasa eta kaleko atea, ekialdean;
trastegela, mendebaldean;
eta euskal paisaien egutegia dituen horma, hegoan.

Erdigunean hazten naiz, arbola gardena baldosa batean.
Baldosapean, leize bat hedatzen da,
mintzairaren zeinu zurtzak negu-lore dituen desegitura.
Mataza bat gomutarazten dute, pintore baten kapritxoa.
Haizeak burua eztitzen badit,
sustraiñoren bat azaleratu, eta gora egiten dit altzora,
eradoski dezadan.

Sukaldeetako isiltasun goizekoa. Fertilitatearen geografia.

Xeografía do silencio

A xeografía do meu silencio está delimitada por
frigorífico, fregadeiro e forno ao norte;
lacena e porta da rúa ao leste;
trasteiro ao oeste; e
parede con calendario de paisaxes vascas ao sur.

No centro crezo, árbore transparente nunha baldosa.
Baixo a baldosa expande un abismo,
desestrutura onde invernan os signos orfos da linguaxe.
Conforman un nobelo que evoca o capricho dun pintor.
Se o vento peitea a miña cabeza,
unha raiciña agroma e rube esfameada ao meu colo,
para que a aleite.

Silencio das cociñas á mañá. Xeografía da fertilidade.

Miren Agur Meabe
Tradución [a partir do castelán] de Estíbaliz…Espinosa

Featured.Miwa.Matreyek-y96x8n
by Miwa Matreyek

«contén o alento», microartigo en Sermos

Artigo publicado no xornal en papel  Sermos o 10 de setembro de 2015. Con algunha corrección de último momento -escribir é reescribir para logo amosar as cicatrices-.

contén o alento

Tocouche vivir nun universo no que estás a ler un contido dentro dun continente. Non me refiro a Europa – Europa como continente ou como qué, dá xa non para outro artigo, máis ben para un tratado físico nuclear- senón ao formato. Sílex, papel de xornal, parede, pantalla, holograma… Agora tocoume ser vector dunha idea que chega a ti a través dun material concreto. E esa idea transmuta con cada soporte que a leva a ti.

A idea é o cuestionamiento do que significa contido e do valor que lle damos en comunidade. Un libro é contido engabetado e portátil, elaborado con certos materiais e unha lexitimidade da que ninguén dubida. Que acontece con aquilo algo máis inmaterial? Centro a atención na rede: intrígame observar como tratamos aos contidos dixitais. Ao principio semellaban ter unha aura amateur. Case case ilexítima. Algo pendurado en internet carecía do aval de expertos, non pasaba peneiras. Podía ser- e de feito moitas veces o é– calquera cousa, algo ata apócrifo ou fake.

Agora resulta que, por exemplo, un artigo científico, poema ou conto nunha web xa non se considera inédito. Quere iso dicir que é édito? Case pero. Ninguén o terá en conta, así sexa fabuloso ou mediocre, á hora de facer unha crítica nun medio de comunicación ou de valoralo para un premio canda outros textos fabulosos ou mediocres chegados ao mundo noutros soportes. É un contido? Seica non en plenitude. É un limbo. Parécese máis ao alento contido, algo inminente cuxo significado non debemos descifrar senón simplemente aceptar na cara.

Alento na cara. Forma e contido son o mesmo alento e só o que nos quenta ou nos xea a cara é válido. Por que entón somos reticentes a pagar polo contido útil da rede? Só por terse atopado en internet? Aquí hai un xeito novo de valorar: o que ti estimas de utilidade ou marabilla. O prezo non o fixa o mercado: non hai mercado [aínda]. O prezo fíxalo ti, se queres.

É esa imprecisión o que tememos? Por iso contemos o alento ante o que contén alento [alento útil, alento significativo]?

Estíbaliz…Espinosa

Máis artigos se clicas aquí.

tumblr_nsmh6cSo2S1qz6f9yo2_1280

Difracción, de Diane Ackerman

Diane Ackerman é un personaxe interesante. Poeta, ensaísta e naturalista, ademais de Una historia natural de los sentidos ou Una historial natural del amor [de certo éxito editorial] escribiu Os Planetas: unha Pastoral Cósmica [serie de poemas de temática astronómica] que, que eu saiba, non se traduciu aínda nin a castelán nin a galego.

Quedoume gravada unha anécdota de Una historia natural de los sentidos: contaba que unha vez compartira unha mazá cun amigo, e sentiu -cando el mordeu exactamente na mordida dela na froita-que aquilo era unha especie de beixo «diferido». Que sensibilidade observadora a súa.

Traducín hai tempo un dos poemas da Pastoral Cósmica a galego, para o recital escrita no ceo, no Planetario da Coruña. Finalmente, dado que eran moitos textos, quitei o de Ackerman. Tamén porque é un texto cheo de metáforas de alto calibre, denso en conceptos, que creo que funciona mellor nunha lectura persoal e non compartida como foi aquela.

Comparto hoxe a lectura en silencio daquela tradución. Ackerman, como dixen personaxe interesante pero tamén non menos peculiar, merece unha consideración como poeta cósmica. Con-siderar significa ter entre estrelas, canda elas. Difracción vai dedicado a Carl Sagan, de quen foi amiga.

Difracción [para Carl]

Tradución a galego de Estíbaliz…Espinosa

Cando Carl dime que é a dispersión de Rayleigh
a que fai que a luz azul, nesgando a poalla

molecular, minore o paso a través da xelea lixeira, donda,
e as montañas ao lonxe se bronceen, ou o trigo

arda nun rosa tostado ao sol das 8:00, cómo envexo
o tacto da súa luz na brida magnética da Terra.

Metida até o pescozo no cósmico e sen alento, fíreme
a prodixiosa repercusión de todo iso: o simple

todismo do todo, conspirando
co todismo de todo o demais.

O segundo par de pantalóns do meu traxe xenético
non sostivo por ques nin a ondes, nin misericordiosa unidade

nin unha federación entre a dafnia da auga e as Nubes de Magallanes.
A Matemática é unha lingua que non falo.

Non sei desvelar o cute de arroz do sol, nin francamente
sondar o tic tac de reloxo de Vela-X, rastrexar cometas

ás carreiras en hipérbola, parábola ou elipse.
Son xorda coma unha tapia á música de cámara das nubes

Cando Carl dime que é a dispersión de Rayleigh
a que azulea o ceo ou desentraña o tempo

que moe arco iris, envexo o seu agarre firme
a un mundo que non penso como pensa un pensador

senón como unha luz cativada por cada obxecto:
unha consciencia que adora entre formas de alien.

Eu só sei que nun solpor rural, co trigo
a resplandecer como ámbar gris e un sol de chicoria

regateando co ceo negro, por un intre
todas as tristezas* do mundo dispersáronse;

o meu tórax abriuse coma un compás e,
na súa amplitude, sentínme plena.

*Xogo de palabras con blue= azul [a dispersión de Rayleigh é o fenómeno atmosférico polo que chega a nós azul a luz do ceo, como se conta no poema] e blues= tristeza

Randy Halverson

presentación de Celebración, de Gonzalo Hermo

En xaneiro deste ano 2015, canda Antía Otero e Claudio Pato, presentei o libro de Gonzalo Hermo que inauguraba a coleccción Cera labrada de Apiario. Celebración.

Outras presentacións de libros, se pinchas aquí.

Entrar en calor

Labrar a palabra
tamén é unha forma
de celebrar

Estíbaliz Espinosa

Presentación de Celebración, Gonzalo Hermo, Apiario, 2015

O xeo rómpese dun machadazo, de toda a vida. E quería romper xeo abrindo fogo: falando dun lugar que coñezo e ao que creo que debo levar a Gonzalo algún día: Seixo Branco. É un lugar preto da Coruña, cunha veta branca de cuarzo [pórfido granítico en realidade] que cae ao mar. Un río petrificado, esculpido na pedra. Magma frío. Unha cicatriz branca, como un kintsugi do Paleozoico. Lembroume a este libro: a primeira sensación que tiven con el entre as mans –o libro físico, porque o contido xa o coñecía- foi a de soster porcelana. Mais sabía que por dentro había máis cuarzo que porcelana.

seixo-branco-2-br
Seixo Branco. Foto de Micho2121

Quería comezar aí porque Celebración debuxoume un territorio na caluga, aí onde o pelo é máis fino e con tacto de lique: souben da súa existencia e do seu título a bordo dun avión e coñecino por primeira vez – e aprendín certo poema de memoria- noutro lugar, tan preto e tan lonxe de aquí, lonxe de musgos, carrizas, brións e liques.

É inevitable que para min, Celebración sexa unha luz de inverno que coñecín no verán, profundamente ligada a Adrià Tárrega, a Mireia, a Susanna, Albert, Sebastià, e a Chus Pato, que me agasallou cun intruso que resultou ser un corazón novo [Jean Luc Nancy, El intruso]. Gonzalo, profeticamente, escribiu: «e o corazón un intruso que se move / e avanza / sobre o inverno»

É inevitable que para min que o núcleo candente deste libro sexa un deses poemas que todos nós aprendimos de memoria e que as súas palabras fetiche – labradas co mimo que Gonzalo labra e celebra, brutalmente sutil- se me teñan fosilizado no río das neuronas: invernada, graínzo, bioma de musgo, ventrullo, tundra, breña, brazadas, textura, liques, trazado, cinzas, cisne, sintaxe, nexos e, por suposto, cuarzo. É o poema Musgo#1 deste libro sen páxinas, sen ruído, só o ruído branco da verba. Ese poema foi como un mantra nas Veus paral.leles, un encontro de poetas en lingua catalana e lingua galega durante o verán do 2013 onde, ademais de converxer con poetas noutras linguas, converxemos con criaturas creadoras na nosa propia lingua 🙂

E todas alí ficamos cativadas da beleza no frío, esa beleza en nitróxeno líquido, arrasada de ardor: substancias que de puro frío, queiman, fríen, flamexan.


paul baggaley

Gonzalo Hermo escribe a pedradas. Ou quizais escribiu a pedradas -en Crac– e logo veu un repouso na propia pedra. Logo veu a necesidade de comezar «Despois de Crac» medíndolle as tornas á memoria, ese dique que se nos rebenta non poucas veces no cerebro.

«O cerebro» é a primeira parte da Celebración. No cerebro recibimos as primeiras pedradas da vida. No centro do cerebro crían os antigos que aniñaba a pedra da loucura. Se hai loucura na poesía de Gonzalo, creo que sería a loucura xeométrica: o verso é de xeómetra, de balanza e medida perfectas. Afinado, afiado. Pero quen o diría, nesas pedras brancas como esculturas gregas adivíñanse os restos da policromía orixinal, nas súas pedras preexiste a calor da vida, son pedras abrigadas de musgo nival como as que crecen máis ao norte do norte. Non hai demasiados referentes explícitos. Nada hai que sintamos fóra de lugar malia que, como di a cita de Gamoneda, «este non é o meu lugar». Nada fóra de lugar neste lugar que non é noso. Só calma chea de exaltación. Só tinta negra chea de versos. E igual que o branco vai cheo das lonxitudes de onda das cores todas, sumándoas e anegándoas, a poesía crúa de Gonzalo é densísima coma unha estrela de neutróns. O colapso gravitacional dunha escrita.

Gonzalo Hermo escribe sobre a escrita, sobre o territorio branco da poesía e a súa proxección de holograma nos corpos animais que a habitan: se non é poesía pura será porque a pureza semella xélida de máis. Un ermo. Existen poéticas que parten desa sintaxe angulosa do cuarzo para remexérense en enxames e bandadas, poéticas que entran en calor. Neste libro–cunha escrita que dá ganas de escribir, como as boas escritas- acabo por entender a poesía como unha cerámica lingüística con vontade de entrar en calor, sen esquecer que procedemos da deriva dun glaciar. Entrar en calor sen perdermos de vista –e de cerebro, e de corazón- o frío.

Radiolaria, Ernst Haeckel

Lembro pensar, cando sentía recitar a Gonzalo -que hai que sentilo-, se esas liñas de frío que marcaban o territorio lírico de Celebración serían máis ben árticas ou antárticas: e vino claro, como o verá quen o lea. Esta poesía é ártica. Pagan poetry. Armiña. Circumpolar. Non só pola tundra, máis ben polos tímidos animais que agatuñan neses versos: pelo de animal, alas pregadas de cisne, poutas, aves, insectos apiñados, criaturas de bosque... «longa membrana que pinza o nervio do idioma». Léndote unha se dá conta de que o idioma é unha cousa viva, como ra ou donicela polar, como as radiolaria que debuxaba Ernst Haeckel no século XIX, que a primeira vista diríanse estruturas mortas e son cousa viva. É un frío cheo de vida, é unha contención chea de atención, un baleiro cósmico, un baleiro expreso. Frío que vai dando paso a un bosque, a unha fraguiza, á maleza animal. E sempre dous. Sempre ti e eu, sempre nós. Sempre nós que se van quedando sos, como no arquicoñecido poema do tamén rianxeiro Manuel Antonio. Gonzalo tivo un avó mariñeiro pero ás veces temos avós mariñeiros e maréamonos no mar: así aquí, máis que por mar, imos por un río, ríos e xeo. O autor chanta os pés no xeo, bate contra el, dálle forma. Déixanos a contorna do río. A estría. A cicatriz.

«Nada distingue os recordos dos outros momentos. Só máis tarde os recoñecemos: polas cicatrices», dicía o cineasta francés Chris Marker. As pedras escritas que esculpe e tapiza Gonzalo Hermo, son desa caste moi quen de cicatrizar e crecer connosco. Corgas de río en planetas doutros sistemas.

richter

Se este libro ten unha metade, sendo como é unha colonia de versos que semella flotar no espazo, esa metade quixo abrirse e estoupar coma as granadas. En toda celebración hai piñata. Hai sorpresa. A contención absoluta que se relativiza de repente e estala. A abella raíña deste enxame de palabras labradas en cera –Cera Labrada é o título da colección de Apiario que Celebración inaugura- é un corazón palpitante, unha granada. «Esta camada de tecidos baixo a pel», di un verso. Eu creo que case todos os versos de Gonzalo son dignos de ir á pedra ou ao bastidor de brocados, ou de coserse en punto de cruz ou en luces LED, están cicelados a man como cisnes esculpidos no tempo. Son versos únicos. Rúnicos. Unha preciosidade da lingua.

«para pensar no poema coma un río»

Estes días, reatopeime cun libro do meu irmán: Esculpir en el tiempo, de Andrei Tarkovsky. Nel aparecen estes versos, que me teñen un aquel gonzalohermo [trademark] e, sobre todo os finais, moi Celebración:

«Sobre las colinas de Grusinia yace nocturna oscuridad;
ante mí, ruidos, el río Aragva;
dentro de mí, tristeza y alivio; notorio es mi dolor
mi dolor está lleno de ti,
de ti y sólo y sólo de ti… mi confusión
Nada me entristece o atemoriza,
y el corazón arde y ama de nuevo –Es que
no puede sino amar»

O corazón arde e ama de novo, Gonzalo, é que non pode senón amar, e ti pareces celebralo non dando puntada nin palabra sen fío. «Arde un corazón pola banda do nordés». Creo que nos fas saber que a celebración é a deflagración absoluta, a calor branca, nunca vin tanto ardor contido nun envoltorio de carazo, de xeada, unha Raíña das Neves no centro dunha colmea labrada en pole. «Animal e pedra son un se os convocas a tempo» escribiches. Ou escribiu alguén dentro desta Celebración. Igual de tanto querer esquecer, xa non o lembras.

«Por todas partes, sinais de peche», citas no final a William Gibson, autor de Luz virtual, a obra desa frase, e de Neuromante, un clásico da ciencia-ficción oitenteira. Hai algo inaugural e final que intúo se celebra aquí, Gonzalo, algo que non sei se comeza ou acaba, se é cerebro ou corazón, boca ou cu, cabo norte ou cabo sur, graínzo ou cinza. Acabamos cunha parte á que chamaches o Pracer. Desembocamos aí como ríos e queremos máis.

«para volver nacer xustamente
é necesario algún xeito preciso de morte.
Algunha forma rotunda de extinción.»

Do cerebro ao pracer, todo un decurso. O cerebro é a sede do pracer. O cerebro ten sede de pracer. A temperatura do cerebro dános a temperatura do pracer. A temperatura da túa palabra é a do nitróxeno líquido: de puro frío, calcina. Vitrifica. Preserva os tecidos. «o meu corazón é máis vello que o idioma que falo». Preserva o corazón. Celebra o cerebro do corazón.

Quixen levarte a Seixo Branco porque como ti dis: «Tal vez […] sexa a escrita o fósforo que prende nos cantís cando asomamos a vista e nos miramos/co xesto ansioso das primeiras veces». Alí cantís hai, pero tamén animais en tobeiras, arroases de paso e furnas polas que sobe a escuma de mar cando hai temporal. Furnas que estoupan como esa granada estoupa.

Lembras, seguro, que eu tiña un vestido branco que poñía en verán, nas Veus, e ti bromeabas que querías poñer algunha vez ese vestido branco, queriamos travestirnos os uns das outras e recitar as unhas os versos dos outros, así de coña pero en serio. Xa me dei o gusto de ir recitando aos poucos versos teus. Queda logo pendente o do vestido para a vindeira celebración contigo.

Estíbaliz…Espinosa, decembro-xaneiro, 2015

tumblr_m6wl4kf6rv1qz6f9yo1_500

fauno3
Fauno Barberini, ss. III – I a.C.

borgtázar

Acaban de celebrarse o aniversario do nacemento de Borges [24 de agosto] e o de Cortázar [26 de agosto].

Copio un texto de cada un destes arxentinos, tan distintos, cada un coas súas teimas [e con permiso de alguén que anda por aí, traduzo o de Cortázar]. Borges o cego cabalista, o arcaico, para quen o literario pasa sempre pola penumbra e o enigma. Cortázar o lúcido emigrado en París, o xeracional [e por iso quizais avellentando peor nos seus textos, algúns profundamente ancorados nos anos 60-70], o latinosurrealista, para quen o literario sempre pasa pola broma e a sensualidade. Unha hidra de tinta con dúas cabezas. Distintas. E con amor común polos gatos atigrados.

Se cadra, o mesmo gato. Se cadra, era gata.

Ambos os dous textos quizais foron escritos no mesmo momento, a principios dos anos 60, a ambos lados do Atlántico. Trinta anos despois, a un lado dese Atlántico, meu irmán [ que nos 80 pintaba asinando como “cronopio”] púñame aos seus autores na man: vanche gustar. Leos.

O primeiro texto é un soneto de Borges sobre Spinoza, o filósofo que puliu os lentes dos telescopios polos que o astrónomo holandés Christiaan Huygens se perdeu polos aneis de Saturno, o seu satélite, o gran Titán, e a nebulosa de Orión. Spinoza, unha «anomalía salvaxe», un cronopio xudeu anti-xudeu encerrado no ghetto dun soneto clásico perfecto [«las tardes a las tardes son iguales», lembro a meu irmán dicindo ese verso anómalo e xenial. «Libre de la metáfora y el mito». Que simpatía esperta sempre este home libre, Spinoza, igual tamén adoraba os gatos atigrados e os sandwiches de queixo].

«El mapa de Aquel que es todas Sus estrellas». Astrónomo en miniatura. Ética ao grande. Sempre terá o seu aquel, Baruch. Caute, quia spinosa… sive natura.

SPINOZA

Las traslúcidas manos del judío
labran en la penumbra los cristales
y la tarde que muere es miedo y frío.
(Las tardes a las tardes son iguales.)

Las manos y el espacio de jacinto
que palidece en el confín del Ghetto
casi no existen para el hombre quieto
que está soñando un claro laberinto.

No lo turba la fama, ese reflejo
de sueños en el sueño de otro espejo,
ni el temeroso amor de las doncellas.

Libre de la metáfora y del mito
labra un arduo cristal: el infinito
mapa de Aquel que es todas Sus estrellas.

J. L. Borges, El otro, el mismo (1964)

Borges e gato

Os exploradores

Tres cronopios e mais un fama asócianse espeleoloxicamente para descubriren as fontes subterráneas dun manancial. Chegados á boca da caverna, un cronopio desce sostido polos outros, levando ás costas un paquete cos seus sandwiches preferidos (de queixo). Os dous cronopios-cabrestante déixano baixar aos poucos, e o fama escribe nun gran caderno os detalles da expedición. Axiña chega unha primeira mensaxe do cronopio: furioso porque trabucáronse e puxéronlle sandwiches de xamón. Axita a corda e esixe que o suban. Os cronopios-cabrestante consúltanse aflixidos, e o fama érguese en toda a súa terrible estatura e di: NON, con tal violencia que os cronopios soltan a soga e acoden acougalo. Están niso cando chega outra mensaxe, porque o cronopio caeu xustamente sobre as fontes do manancial, e desde aí comunica que todo vai mal, entre inxurias e bágoas informa que os sandwiches son todos de xamón, que por máis que mira e remira, entre os sandwiches de xamón non vos hai nin un só de queixo.

Julio Cortázar, Historias de cronopios y de famas (1962)

Cortázar e gato